L’Athénée de la Victoire a eu à travailler deux fois avec Plateforme Contemporaine, d’abord à travers le festival qui s’est tenu à Limete, et ensuite avec des ateliers axés sur plusieurs disciplines. Ces ateliers ont vraiment beaucoup intéressé les enfants. Ça fait pas mal de temps que l’Athénée n’organisait plus des activités culturelles à cause de la destruction de ses infrastructures scolaires et on avait pratiquement cessé avec des activités culturelles. Le passage la Plateforme nous a permis de reprendre ces activités.
Dans nos écoles, quand on parle des activités culturelles, on ne voit que des poèmes, à peine de petits scénettes. C’est parce qu’il n’y a pas d’animateurs, il n’y a pas d’experts et opérateurs culturels formés dans des écoles.
Les formateurs de Plateforme Contemporaine, il faut le dire, étaient des professionnels, des artistes bien formés qui connaissaient leur travail Et qui étaient très motivés. Je crois que les enfants sont restés avec quelque chose en tête ; c’est ce que nous voulions et nous souhaitons que le projet se répète.

J’ai rencontré les gens de Plateforme Contemporaine qui m’ont très bien accueilli, c’est même allé au de-là du simple fait que c’était quelque chose inhérent à une demande, à un besoin. J’ai été accueilli comme si on se connaissait depuis longtemps, donc c’était devenu une famille. Ils m’ont été d’un grand soutien au de-là du soutien sur le plan logistique, mais c’est parti pour une collaboration fraternelle, à cause de leur im¬plication personnelle et singulière.

J’ai beaucoup bénéficié du soutien de Plateforme Contemporaine dans mes recherches, et je ne le dis pas par complaisance ou pour mentir. La réalité est que si je suis à ce niveau c’est grâce à la Plateforme. Aujourd’hui je suis considéré comme un danseur professionnel. Oui, je l’étais avant, mais je ne me faisais pas voir. Avec la Plateforme, par les échanges avec d’autres artistes professionnels, les gens arrivent à découvrir qui je suis.
Ce qui est important pour moi, ce n’est pas l’argent mais le fait de me faire entrer dans un réseau qui me permettra, même après la Plateforme d’évoluer. Déjà le fait d’avoir eu la possibilité de présenter mes projets à leurs partenaires m’a introduit dans un réseau et créé des jonctions avec d’autres professionnels d’ailleurs. Aussi, le fait de me faire rencontrer d’autres artistes de Kinshasa de plusieurs disciplines permet d’avoir un seul esprit d’équipe et de travailler en contact. Lorsque j’ai compris le souci de la Plateforme pour nous les artistes de Kinshasa, elle m’a permis de renforcer mes capacités de recherches à mes travaux grâce à son partenaire 11.11.11 que je bénéficie de soutien, bien que petit mais m’aide a bien travailler. Je demande à la Plateforme et ses partenaires de continuer avec ce soutien et de nous accompagner pour nous développer et travailler plus dur pour prouver le gouvernement qu’ils sont incapables de gérer et soutenir de talent qui veulent défendre leur pays. Avec ce soutien de la plateforme un bon résultat sera sur pied.

« Il y a des fruits du soutien de Plateforme Contemporaine. On a bénéficié des rencontres avec d’autres artistes de Kinshasa, pas seulement des danseurs, mais aussi avec des peintres, des comédiens, des cinéastes ; des échanges qui nous ont apporté beaucoup de choses. Par exemple, on a travaillé avec Hildegard De Vuyst sur la dramaturgie, des choses qu’on minimisait, mais à partir de-là on a pu avoir quelques notions sur la dramaturgie, de même des notions sur le statut d’artiste, animé par VitshoisMbilambwe et les autres, Donc, des rencontres pour le renforcement des capacités des artistes.
Apres avoir eu cette bénéfice qui termine bientôt cet année, notre souhait est que ça continue et que ça évolue au niveau des diffusions et de soutenir des projets avenirs ainsi que des rencontres pluriels des échanges et de découvrir avec différentes pays, provinces et internationaux. De nous donner leur confiance et nous facilites a présenter nos projets qu’on a eu bien à préparer avec des artistes professionnels citez ci-haut.